La Sainte Trinité

La Sainte Trinité : Nous n’avons pas parlé du Saint Esprit.

Celui qui descend sur nos têtes le jour de la Confirmation.

Si nous relisons attentivement les textes, le concept de la Sainte Trinité est une fabrication du concile de Nicée en 325, à la suite d’une interprétation tendant à dire que le Saint Esprit est un troisième « personnage ».

Aucun texte de l’ancien ni du nouveau testament ne va dans ce sens.

Au risque de paraître blasphématoire, la Sainte Trinité est une « invention » de ce concile où l’arianisme est condamné. (Arius, théologien III° siècle) : Il y a personnification de cet Esprit de Dieu à des fins représentatives, probablement.

Que nous disent les textes ?:

Le Père et le Fils sont unis par le Saint Esprit.

Le Saint Esprit est, comme son nom l’indique, un Esprit, c'est-à-dire, une communauté de pensée, Sainte (évidemment), qui les fait penser de manière univoque, poursuivre les mêmes projets dans le même Esprit...une même Lumière.
C’est le lien spirituel et affectif qui les unit et en fait une seule et même entité divine.
Quand Jésus est baptisé, il reçoit l’Esprit Saint (et ce n’est pas une personne) pour devenir le Fils. « Tu es mon fils ; moi, aujourd’hui, je t’ai engendré » (Lc 3, 22). Ces paroles de Dieu le Père résonnent dans le ciel. Ce sont les paroles du Psaume deuxième (Ps 2,7) qui parlent de l’adoption filiale du Roi-Messie.
Entouré de pécheurs, en prière, plongé dans les eaux du Jourdain, Jésus reçoit l’Esprit Saint sous la forme d’une colombe.
Messie, en hébreu, et Christ, en grec, sont des mots synonymes qui veulent dire « oint ». Jésus n’a pas été oint d’huile comme les rois en Israël.
Il a été oint de l’Esprit Saint. Sur lui a ruisselé en plénitude l’Esprit Saint.

Quand Jésus fait descendre le Saint Esprit sur les apôtres, ce n’est pas un personnage : ce sont des « flammèches » qui font rentrer l’Esprit de Sainteté divine dans chacun d’entre eux.
C’est un partage de cet Esprit.... Saint.

De ce fait, la Sainte Trinité est un Saint Duo animé d’un même Esprit qui est ...Saint.

Dans nos prières, au cours des offices, nous disons bien « dans l’unité du Saint Esprit » ou « que le Saint Esprit.. », « Au nom du Père, du Fils, et du Saint Esprit » (qui les anime…) ; « Recevez l’Esprit Saint… ».

Les plus anciennes représentations de Dieu et son Fils aux frontons des églises ou cathédrales, les représentent dans un halo, un cercle nu ou d’acanthes, sensé symboliser l’unité du Saint Esprit.
Elles sont antérieures au IVème siècle ou reprises de ces modèles. On retrouvera cette symbolique dans les rosasses « apportant la lumière » aux fidèles réunis pour prier. Nous recevons ce Saint Esprit lors de notre baptême, après avoir aboli le pécher originel.

Ainsi, nous recevons la faculté de prier et de communiquer avec notre Père en ayant part au Saint Esprit.

De là à assimiler le Saint Esprit à notre âme, il n’y a qu’un pas que je ne franchirai pas n’ayant pas suffisamment étudié cette « ramification » éventuelle du « Grand Tout » dont nous parlait Voltaire.

Les textes sont, ainsi, plus cohérents et compréhensibles.. semble-t-il..
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